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Le premier semi-remorque du Dakar...

samedi 31 août 2013, par Jeff

On pense tous que le premier semi-remorque engagé en course sur un Dakar fût le Mercedes de Françoise Morcrette en 1985... On a tous tort puisque dès la première édition, un semi-remorque était engagé !!!!! Non pas pour prétendre à la victoire mais surtout pour servir de camion-balai et récupérer les motards sur le parcours. Il apparait néanmoins sur les listes officielles avec le n°199. Il est donc bel et bien le premier semi engagé sur un Dakar. Stéphane Meppiel, son pilote, nous raconte....

En fait, à la veille du Paris-Dakar 1978, nous formons une bonne bande de copains qui ont atterris, c’est une autre histoire, sur le bord de mer de l’ouest du Ghana... C’est là que j’ai connu Jean-Marie, un suisse nonchalant croisé au détour de chez “Major”, le vendeur de ganjas à Accras...

De retour en France pour les beaux jours de l’été 78, on pense déjà à se préparer pour repartir le prochain hiver avec un convoi de camions ou de voitures pour les côtes du Golfe de Guinée. C’est là que déboule Patrick de La Rochelle, nous jetant l’info : “Thierry sabine va faire mieux que le “Abidjan Nice”, il fait un Paris-Dakar "maouss", et il cherche une semi comme camion balai !!!”

Branle-bas de combat : dans quelles conditions ? La difficulté pour nous autres convoyeurs de semi-remorques en Afrique de l’ouest, aventure pour aventure à notre propre compte, est le tarif du passage vers Alger, que ce soit de France ou d’Espagne...

Donc on se pointe fissa dans les bureaux du Paris-Dakar, vers les beaux quartiers je ne sais plus ou exactement (22 rue Duban, dans le 16ème à Paris, NDLR), et je ne pense même pas avoir vu Thierry Sabine... Après une discussion rapide sur les frais, (le Dakar paye le bateau depuis Marseille et les frais de route), notre service actif en tant que camion balai sur le parcours est bien défini : ramasser motos et voitures, et chauffeurs laissés pour compte..., jusqu’à Dakar ! Évidemment c’est notre camion au final...

On doit être vers le mois septembre, faut pas mollir ! Il reste quelques sous, mais pas beaucoup du précédent voyage, et je m’associe avec Jean-Marie, pour le meilleur et pour le pire.... On sait aussi que sur les 3 places de la cabine, on aura un gars du Dakar avec nous, pas de problème (le pauvre !)...

On prospecte donc dans les casses du nord de Paris, et c’est ainsi que sur Aubervilliers on voit dépasser un capot vert d’une espèce de décharge de véhicules de toutes sortes.... Un tracteur Mercédes 19 16, avec son vieux museau rassurant, (car le moteur directement accessible)... 800 sacs qu’il en veut, soit 8000 francs si je me souviens bien.... Un coup de batterie, un bidon de gas-oil, et en toussant fort et agrémenté d’une épaisse fumée noire, l’engin démarre... Les pneus ont l’air corrects, l’affaire est faite, document de cession d’une main et le cash de l’autre. On part avec dans la foulée...

Le petit problème, qui n’en n’est pas un, c’est que : nous n’avons pas d’assurance pour ce véhicule, ne parlons pas de la vignette, et surtout aucun de nous deux n’avons le permis de conduire poids lourd !!!.. Pour ma part, je sais conduire une semi à travers le Sahara et sur les pistes broussailleuses du Niger, mais à Aubervilliers ??? On arrive donc à convaincre le casseur de nous amener le tracteur à l’entrée du périphérique, direction le sud vers Rambouillet, où l’on doit atteler une remorque savoyarde... le moteur tourne, je m’engage avec Jean-Marie qui me suit de prêt avec la fidèle 204 break...

Évidemment il est 18 heures, et ça bouchonne sérieux... ça roule mais dans une légère montée juste avant la porte de la Muette, ça ratatouille, et le moteur cale ! Un coup de démarreur qui s’essouffle, rien à faire... Jean-Marie envoie les feux de détresse derrière moi, et nous voilà sous le capot moteur pour purger à donf le filtre à gas-oil... Ensuite, je descend de mon piédestal et j’aide Jean-Marie à reculer d’une centaine de mètres dans la descente, pour me laisser un espace.... Dernier espoir, un truc impensable sans obligation : je remonte dans la cabine, enquille la marche arrière, et me retournant à moitié je lâche le frein de secours, le pied à fond sur l’accélérateur... La masse se met doucement en mouvement en arrière, et là je suis obligé d’appuyer sur mon genou tellement mon pied sur l’accélérateur bat la chamade !!!! Je laisse aller encore un peu et je lache tout, le camion fait un gros hoquet mais ça tousse, et ça démarre !! ...Talon-pointe au point mort et je stoppe à un mètre de Jean-Marie....... On traîne pas, première sortie porte de la Muette, et on gare l’engin le long du premier trottoir...

Le lendemain tôt, on revient avec un jeu de batterie 2 fois 12 volts dans le coffre de la 204... On envoie les câbles, le moteur tourne mais ça parle pas... On se replonge sous le capot, pour démonter le bac du filtre à gas-oil, et, évidemment, un gentil tapis de feuilles mortes agrémente le fond du bac... On a compris, mécanique de base, ça peut pas marcher....

Allez, qu’à cela ne tienne, retour rapide à La Péniche Quai d’Austerlitz, et heureusement que les 2 domaines se rejoignent (route et fluvial), car on dégotte rapidement 2 jerrycans de 20 litres et de la durite gas-oil...quelques serflex et cela devrait suffire. Comme le réservoir est pourri, on installe dans la cabine côté passager les 2 jerrycans, et, depuis d’un côté l’arrivée au filtre à gas-oil pour l’alimentation, et sortie pompe à injection pour le retour, 2 durites qui font des allers-retour du moteur à la cabine, en passant par la fenêtre passager ouverte !!!.. Quelques essais de démarrage, ça amorce et ça ronfle, en route pour Rambouillet... Fort de notre confiance dans le truchement gas-oil, je reprends le periph....

Rambouillet : évidemment, vu le prix annoncé de la savoyarde (remorque du camion, NDLR), 6oo sacs, je ne m’attendais pas à une Maserati de la semi... Là au moins elle est debout sur ses béquilles, mais les ridelles horizontales défoncées qui s’empilent sur des montants tous les 2 m la font davantage ressembler à une bétaillère qu’autre chose... On ne parle pas des arceaux et de la bâche, inexistants... Bon, les pneus ça va , l’embase de la sellette est graissée, on règle l’affaire vite fait et on attelle... Quel magnifique ensemble, j’y crois pas encore d’avoir été jusque là... On part sans vérifier ce que donne le freinage, pas le moment de se faire remarquer, et puis d’abord on roule à vide, donc...

Retour sur Paris, objectif :rejoindre les quais d’Austerlitz, notre base de repli, où est fièrement amarrée notre péniche, “ Chine”, juste derrière celle de l’”Armée du salut”... Un grand quai disponible à l’époque sera notre lieu de préparation... Donc, de Rambouillet, j’enquille une nationale qui est censée nous faire rejoindre et passer derrière la Porte d’Italie... Il fait froid je me souviens, je roule doucement, Jean-Marie fidèle avec la 204 derrière moi... Un coup d’œil dans le rétro et voici tout à coup un fier motard de la Gendarmerie qui se pointe à ma hauteur, me dépasse légèrement et me fait signe de me garer sur le bas côté !!!... Vieille suée qui me coure sur l’échine, je m’apprête à m’exécuter, quand celui-ci se retourne vers son collègue qui le suit, geste de tète ou communication radio, je ne sais pas, mais quand il se retourne vers moi d’un geste large il m’intime de circuler... Je ne fais même pas un signe à Jean-Marie derrière qui a suivi l’affaire, je contrôle juste mon envie de pisser...

Là, en pleine confiance, j’ai voulu faire le malin : habitant du 5ème arrondissement depuis les premières échappées en bécane avec la 125 twin Honda empruntée nuitamment au paternel, j’avais alors découvert un passage derrière la station d’essence sur la route d’Orly, qui nous permettait de rejoindre les voies de services de l’aéroport, et de trouver des virolos à 90 degrés sur routes désertes et bien bitumées... C’est pas si vieux que ça, je m’en souviens... Tiens c’est la station, faut sortir de la nationale et passer derrière, après je sais rejoindre la place d’Italie sans prendre ni periph ni autoroute... Je m’engage donc, et suit un circuit que je ne reconnais pas, jusqu’à une longue descente qui me semble une voie naturelle.... J’y vais doucement, il fait nuit, distingue vaguement un obstacle au loin, et me retrouve nez à nez avec une belle barrière qui protège l’entrée d’une belle caserne, intitulée “Gendarmerie Nationale” !!!.... Chaud devant, avec Jean-Marie on est blême et on cause même pas, impossible de manœuvrer pour un demi-tour...Sans mentir, la semi, je la drive sans problème vers...l’avant... Mais la marche arrière en montée de nuit, je ne l’ai même jamais rêvée ! Eh bien discrétos, sans ameuter la populace locale, sans trop de mal, les règles de manoeuvre dans la tète, je suis remonté doucement jusqu’à la bifurcation du haut, et zou tchao.... Je crois que c’est l’un des pires frissons sérieux de ma vie !!!.. Le reste du trajet, facile, descente du boulevard de l’hôpital, tourner à droite sur le Quai de la gare devant Austerlitz, couper la circulation qui venait en face, descendre rapidos vers notre quai de l’autre côté sans accrocher, couper lumière et moteur, et aller se cacher pour boire un coup à bord...

L’image qui me reste de cette préparation sur le bord du quai : 2 énormes réservoirs rouges démontés déposés sur le parapet, bouchons ouverts vers le bas, dans le froid à essayer de les débarrasser des innombrables feuilles mortes qui y étaient nichées...

Évidemment ( !), ce coup-ci on fait les cartes grises !!... Je ne me souviens plus, mais arrive donc le jour du départ, Place du Trocadero (le 26 décembre 1978, NDLR)...

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L’attelage est bardé des stickers “organisation”, et le tracteur porte son beau numéro (199, NDLR)..., ça marque ! Ça sert aussi, car lorsque j’arrive avec l’ensemble au Trocadero, je n’ai d’autre choix que de me ranger le long au bas de la Fontaine, là ou discute l’escorte de CRS... A ce stade, on a du récupérer les cartes grises dans la journée, mais les plaques fraîchement repeintes … n’ont toujours pas de numéro d’immatriculation !!!.. Heureusement j’ai tout prévu et sans me démonter je sors mon petit pot de blanc avec son pinceau, et tout en tapant une bavette avec l’un des motards je peint les numéros, tranquille... Toujours rien sur le pare brise qui indique une quelconque assurance ou vignette, off course..., et pas plus de permis de conduire, mais bon.... Ça ne les empêche pas de m’ouvrir une voie royale pour dégager de la Place du Troca...

Et c’est parti, vite, dans la nuit, jusqu’à Marseille, chaud devant je m’y crois à donf... dans la course avec un N° !!! Génial... Donc entre Jean-Marie et moi, on a récupéré le gars de l’organisation, je ne me souviens plus de son prénom malheureusement...on va l’appeler le stoppeur, car c’est vraiment comme ça qu’il est monté dans la cabine avec son sac... On a fait connaissance en roulant, et bref c’est lui qui a les tunes, faut pas déconner... Sympa, ça roule, mais le lascar des beaux quartier, pas vraiment de notre engeance, a du être un peu surpris d’être scotché entre ces deux larrons...

Arrivée à Marseille au matin, sur le quai de la Joliette... Heureusement on embarque en avant, et on sort en avant de ce ferry pour Alger.. Faut quand même qu’il se passe un truc... : on attends l’embarquement au bord du quai, le ferry en face qui nous ouvre sa grande gueule, relaxe dans la cabine, et il a quand même un képi qui rode en scrutant les véhicules... Tu le crois pas, il m’invite à ouvrir ma fenêtre et me fait part d’un défaut de ...vignette ! On est le 31 décembre m’sieur l’agent, ça s’arrête ce soir ! et regardez on s’en va !!! Les entrailles du ferry sont à 20 mètres devant nous, dans l’axe !!! Bon il a fallu batailler un peu, mais on est passé, ...l’enfoiré...

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Après, c’est la route, la poursuite je veux dire... Pas vraiment de souvenirs de chaque étape, mais l’écart se creuse dès le départ... : devant donc, des bolides, derrière, de part son rôle, le camion-balai... Des moyennes ahurissantes pour les coureurs, des moyennes ahurissantes pour le camion balai, si je me souviens bien on tapait un 60 km/h de moyenne, avec des pointes à 90 mon pote !!!.. Ce qui veut dire, et c’est donc le souvenir majeur, qu’on arrivait à l’étape au petit matin en apercevant au loin les gars sur les startings blocs, le campement plié, qu’on faisait des signes désespérés comme en rêve pour un reste de café... Bref on avait roulé toute la nuit pour pouvoir coller au groupe... On est fatigués, mais il faut resserrer les boulons, graisser, crevés, refaire les pleins à la pompe à main, manger et dormir en roulant, etc. Il a fallu peu de temps pour être sur les rotules, mais on a collé au cul, jusqu’aux abords d’Agadez je crois... Après on s’est perdu dans les broussailles et les innombrables pistes caravanières...

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Là où on a assuré : le deal était de ramasser les véhicules et chauffeurs en rade sur le bord de la piste...(pas les camions off course !) Eh bien, on a fait notre office, dans le désert... On s’était quand même équipé de deux rampes de chargement fabriquées maison, et d’un treuil électrique je crois, solidement implanté en haut du plateau de la semi, le minimum quoi... Donc on a commencé avec les motos, aller on enquille et les chauffeurs se débrouillent à l’arrière... Puis la première caisse, j’étais vert, une Cherokee Jeep, demi-arbre arrière pété net, tu comprends pas !!! Évidemment il l’avait pas en pièce de rechange dans leur petit lot... Lourde la bête, on a eu du mal à la hisser à bord, derrière les motos... Puis une deuxième voiture, qui s’enquille derrière, alors on passe les motos qui s’entassent sur l’avant... Commence à y avoir du monde, on est quasi plein... Et là arrive une troisième voiture arrêtée sur le bord, moteur HS... Bon on ne se démonte pas, et les pilotes non plus... On sort et on raboute des cordes jusqu’à en faire une soixantaine de mètres, et on attelle la voiture en remorque !!! Il faut savoir qu’a ce tronçon de piste, ça fait un moment qu’on longe des dunes, en aval dans des espèces de vallées, et la voie à suivre a la particularité d’être balisée tous les cent mètres par des fûts de 200 litres... pleins ! Donc on ne s’en est pas rendu compte au démarrage... tout le monde à bord, on tend la corde, ça fait un temps mort et la grosse machine arrache la mouche de son écrin de sable... faut monter les rapports quand même et pas mollir sur le sur-régime pour que la vitesse passe direct en descendant... Allez, on prend une petite vitesse sympa, et donc faut slalommer entre ces fameux fûts, sans lever le pied bien sûr, et le nuage de sable qui se dégage derrière la semi empêche juste le chauffeur de la voiture en remorque de voir quoi que ce soit !!! les fûts lui passent au ras de la portière, s’il parvient à les voir au dernier moment et surtout à suivre exactement mon sillage de traces... Je ne sais plus combien de temps on a roulé comme ça, pas de dégâts mais je pense la frayeur de leur vie...

Les abords de la zone d’Agadez approchent.... Je pense qu’on a perdu le lien du matin avec le Rallye depuis quelques jours déjà (je me souviens qu’on a fait Alger-Niamey en 14 jours finalement...). Donc là, on zigzague dans les broussailles, on suit les ornières défoncées, mauvais trous et mauvais cassis, et, surprise, une première lame sous-maîtresse de suspension avant se brise, et bientôt celle d’en face... ça peut rouler molto molto mais bon... En marin, je m’applique à faire des bonnes ligatures avec une corde de plastique bleu régionale ( !), une à l’avant et l’autre à l’arrière qui reprennent donc la lame maîtresse... Advienne que pourra... Et puis bientôt, c’est la cata en alimentation gas-oil du moteur... Ou bien y’a encore des feuilles qui remontent, ou bien le sable fait des siennes par une durite poreuse, en sachant que ce n’est plus du sable, c’est du fech-fech, poudre de sable qui rentre partout partout et qui est mou mou mou... va savoir... En tout cas, on avait gardé le kit, et on remet en place les 2 jerrycans dans la cabine (on se sert un peu) avec les durites par la fenêtre jusque sous le capot moteur... pas fermé !!...

Conclusion : on arrive à Niamey cahin -aha, difficilement.... Évidemment, tout le rallye est reparti vers l’ouest depuis 2 ou 3 jours... Pour nous, Jean-Marie et moi, c’est l’évidence, cette aventure avec l’organisation s’arrête la... Le gars de l’Organisation, dommage que je ne me souvienne plus de son prénom, n’insiste pas, les réparations vont prendre du temps, c’est incontournable... Il a du donc rejoindre le flot je ne sais comment, et nous on débarque tout le monde sur le tarmac d’un hôtel de Niamey... Bref on se dit qu’on a bien assuré, qu’on n’a laissé personne derrière nous en rade, que nos frais on été payés bien sûr, mais qu’on n’a pas touché un sou, et que bref nous on roulait pas pour gagner !!!

Épilogue : ce pauvre Jean-Marie a trouve la mort dans un accident de voiture au Ghana quelques mois plus tard... On était entre temps descendu au Bénin vendre le Mercédes.

Pour ma part, ce ne fut pas ma dernière traversée : une dernière anecdote : versé depuis dans le spectacle de rue (marionnettes géantes), je me retrouve il y a quelques années avec ma chérie et une R18 break (descente par la route off course) au Burkina Faso pour un spectacle... Impossible de la vendre, on décide donc de remonter en France avec (achetée 2000 frs...)... Pour changer de la piste d’Adrar, on décide de faire le nord-est du Mali pour rejoindre la Mauritanie, (la route de la mort …), et en Mauritanie on tombe sur le Rallye qui descend et fait escale sur l’aéroport d’Atar... Notre voiture déjauge tellement elle a du poids sur le toit, surtout des souches de bois pour le feu du soir, et on a un “putain” de voyant d’huile qui s’allume farouchement...pourtant y’en a, de l’huile !!! Je ne me démonte pas, j’entre sur l’aire de l’aéroport, et je vais me garer le long de la rubalise du stand Renault, à 2m du Buggy de Schlesser... Et là le vieux mécano expert me donne toutes les combines, jusqu’à démonter le carter et nettoyer la crépine Monsieur... génial et très gentil... Petite nuit sous la tente avec le panier repas et, miracle en ces lieux, une goutte de vin ! Bref, l’image est celle du lendemain matin : la sortie de l’aéroport est une étape de liaison, et les concurrents se placent dans l’ordre à la bretelle de sortie... Donc le premier c’est le Japonais, derrière lui Schlesser, et nous, ben tin, on se gare juste devant sans moufter.... PHOTO !!!!, et chacun est reparti dans sa direction..... "

Portfolio

P.-S.

Mille mercis Stéphane pour ce partage... Steph recherche dans ses archives s’il retrouve des photos... Si jamais il découvre des trésors, il pense à nous !!! Reste à retrouver le nom de famille de "Jean-Marie" et le nom du troisième complice d’ASO pour compléter la fiche équipage.... Si quelqu’un a des infos....

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