AUDI : Le grand défi

vendredi 30 mars 2007, par José, Sébastien

Les rêves, dit on, ne se racontent jamais. Et pourtant, la promenade que je vous propose est l’histoire de l’un des miens. L’ai-je vraiment vécu ? Les images qui vont illustrer ce récit sont autant de témoignages qui me confirment que tout cela était bien vrai.

Le temps passa très vite.

Jacques Rubio qui n’a jamais fait les choses à moitié avait organisé avec nos partenaires, une présentation officielle de l’écurie à la presse au Casino d’Enghien. On ne se refuse rien ! Je rappelle pour les passionnés de football que Malardeau était aussi, à l’époque le sponsor principal des Girondins de Bordeaux. J’aimerais vous faire partager l’état d’esprit dans lequel je me trouvais dans ces moments là. Je rêvais éveillé. Mes plus grands moments de gloire avaient été de secouer quelques bouteilles de « mousseux » pour fêter quelques victoires partagées avec Xavier et d’autres, auxquels le mérite leur revenait d’ailleurs, une victoirounette au rallycross de Muret. En arrivant devant le Casino à la façade immaculée je découvris pour la première fois l’Audi dans sa livrée définitive. Juchée sur un podium devant le bâtiment, elle était magnifique. J’allais participer au Dakar dans ce magnifique monstre !!! Je n’en revenais pas. Jacques Rubio nous avait demandé de revêtir nos tenues. Pas peu fier le Lourseau de rentrer dans le casino reconnu comme étant un des membres du team. On nous guida dans une immense salle où des tables rondes avaient été dressées. Nous étions bien 400 convives. Sur la gauche une scène. Je fus invité à prendre place aux tables d’honneur avec les autres pilotes. En regardant la photo qui illustre ce récit, avec un peu d’attention vous pourrez reconnaître : Sur la scène, les cocogirls. En effet, toute l’équipe du Cocollaro Show était marraine de notre team. Jean Roucas fit un spectacle et les cocogirls remuèrent leurs gambettes. Toujours sur la photo, tout au fond, face à Alain Mahé, un chapeau légendaire ??? Celui de Geneviève de Fontenay venue avec Miss France (non mais !). A notre table, Laurent Fignon, Bernard Hinault, Marius Trésor… Quand je vous disais que je rêvais, je rêvais… Et puis vint le moment ou l’équipage fût appelé. Stéphane Collaro nous appela les uns après les autres. Mes jambes flageolaient (normal, le suis toulousain et le cassoulet…). Ce fût paillettes, champagne… Bref, nous étions bien loin de Tidjika.

Il allait falloir très vite revenir aux choses sérieuses. L’heure du départ approchait. Fred Stadler avait prévu d’organiser avec les équipages suisses un départ fictif depuis Genève. Mes obligations professionnelles m’interdirent d’y participer (car j’avais un métier). Dernière visite à Annemasse avant le grand rendez vous à Paris. L’écurie ROC de Fred Stadler n’avait pas fait les choses à moitié. Nous furent conviés à l’aérodrome d’Annemasse. Lorsque les portes d’un grand hangar s’ouvrirent, c’est toute la puissance de l’équipe qui nous sauta aux yeux. Une kyrielle de véhicules immaculés. Les trois Audi, les Mercedes 280 GE 4 x 4, les camions 6 x 6 et un avion bimoteurs Piper. Devant chaque véhicule notre paquetage complet : Pas de combinaisons ignifugées (elles n’étaient pas obligatoire à l’époque) mais des tenues blanches en toile, des parkas des chaussures, une ceinture pour glisser nos papiers… Et dans la ceinture 15.000 francs en petites coupures pour faire face à nos besoins pendant l’épreuve.

Vidéo, Reportage de l’époque :

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