Dakardantan

[Seb]

Tel est le titre de cet article de 4x4 magazine de Mars 1982 ...
Je vais vous en faire profiter !

Près de 9000 kilomètres, dont plus de 6000 de pistes, le test impose aux véhicules par cette quatrième édition du plus difficile rallye du monde est irréfutable.
Torturés par les ornières traîtresses, les rocs agressifs, les crevasses cachées, les châssis et les coques souffrent, se plient... et parfois se rompent.
Surchauffés, maintenus à des régimes on ne peut plus autoritaires, les moteurs, gavés de poussière, continuent à piaffer sous la charge.
Mais, dans certains cas, le bilan est lourd.
En mécanique comme dans d'autres domaines, il est inadmissible de commettre la même erreur à plusieurs reprises.
Tous les constructeurs ont compris la leçon.


Renault : La crépine ou le talon d'Achille

Honneur au vainqueur, la Renault 20 Turbo à quatre roues motrices, remarquablement préparée par Bernard et Claude Marreau, a prouvé qu'elle était la plus rapide sur 20 jours et 9000 kilomètres, mais elle n'a pas été épargnée par les coups du sort.
Pratiquement privées d'assistance lourde depuis le début, les R20 des Marreau et de «Jojo» Vails - Jean-Marie Chanteux, chargés de l'assistance rapide, ont été menées calmement (tout est relatif) pour limiter les dégâts.

Les vainqueurs n'ont pas connu de problème mécanique majeur, si l'on excepte la crépine de leur pompe à huile qui a cassé au même endroit que l'année dernière. à 20 kilomètres près. Un gros trou en est la cause. mais les rusés frangins avaient prévu ce genre de problème en utilisant des supports moteurs plus résistants pour que le groupe ne descende pas. Ils avaient également fait fabriquer une crépine de pompe comportant un point faible, de manière à ce que la casse se produise à un endroit où elle ne soit pas irrémédiable. Il leur a suffi de rajouter deux litres d'huile dans le carter pour qu'ils puissent atteindre Tombouctou sans problème. C'est comme ça qu'on gagne un rallye.

Vails et Chanteux ont connu plus d'ennuis que leurs chefs de file, puisqu'ils durent rouler sur trois cylindres pendant une partie de I'étape Mopti-Gao; certainement à cause de l'essence quelque peu frelatée qui leur fut servie peu de temps auparavant.
Ils connurent également quelques soucis de cardan, de boîte de vitesses, et d'amortisseur, mais l'auto a prouvé qu'elle était rapide et fiable, même si Claude et Bernard reconnaissaient honnêtement, à,l'arrivée, que le fait de ne pratiquement plus avoir d'assistance lourde depuis Gao les a peut-être aidé à gagner dans la mesure où ils ont été obligés de ménager leur monture.

A suivre :
- Lada
- Mercedes
- Range Rover
- Peugeot
- Les autres ...
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Je cherche une Terrot 125 ep après guerre, un Honda ZB original et Mini 4T
Monsanto

[Jeff]

Excellent ce petit bilan sur les ténors de 1982...
Voici juste deux photos qui prouvent bien les déboires de l'assistance rapide des Marreau....





A+