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Mon frère L. Gomis N°64 Suzuki 370 SP (+DC3 Piot)
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F. Gomis
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MessagePosté le: Ven 02 Juin 2006, 21:30    Sujet du message: Mon frère L. Gomis N°64 Suzuki 370 SP (+DC3 Piot) Répondre en citant

Bonjour, mon frère Laurent a fait le premier Dakar sur une Suzuki SP 370. Nous étions aidés par l'importateur Suzuki pour courir en endurance et plus si affinité. Pour le Dakar mon frère a trouvé un budget, moi non. Mais si lui était en bas, moi j'étais en haut dans le DC3 qui suivait les engagés sur Honda 250 XLS, emmenés par J.F. Piot. Tout cela était un peu remuant mais très sympa et surtout bien amusant. Si vous voulez une photo de mon frère sur la Suz (elle manque dans votre classement), il y en a une sur bike70.com (rubrique pilotes) ou dites-moi comment vous la mailer. A ce propos, Laurent n'a pas d'autres photos. Connaissez-vous un photographe qui ait (et vende) des docs du frère au 1er Dakar ? Je voudrais lui offrir pour son anniversaire. Chut, ne lui dites pas, ca sera une surprise... On a le temps, c'est dans 11 mois... Salut et mon meilleur souvenir à tous les fadas du premier Dakar. François Gomis
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Jeff



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MessagePosté le: Ven 02 Juin 2006, 22:46    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour et bienvenue sur ce site dédié aux premieres éditions du rallye!!! En ce qui concerne ta requête, j'ai trouvé dans le très bon ouvrage (puisque c'est le fruit d'une collaboration avec Dakardantan!!!) de Michel Delannoy cette photo:



et avec un plan plus gros, on distingue mieux Laurent:



Le livre "1er Rallye Paris Dakar" doit encore être disponible aux:
Editions du Palmier
220 route d'Ales
BP 51 336
30016 Nîmes Cedex1
http://www.editions-palmier.fr/

Je peux te faire passer cette photo (NB) sans problème si tu ne peux pas avoir le bouquin.
Je recherche dans mes autres archives pour voir si j'ai autre chose qui pourrait permettre de voir ton frangin en photo...A suivre. (contacte-nous ou moi par mail pour qu'on fasse suivre, stp).

Et puis, puisque tu as eu la chance d'être sur le premier rallye, si tu as envie de nous raconter quelques uns de tes souvenirs, n'hésite surtout pas!!!!!!
A+
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F. Gomis
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MessagePosté le: Mar 06 Juin 2006, 17:09    Sujet du message: L. Gomis et DC3 suite Répondre en citant

Merci pour la photo de Laurent sur la Suz. Il est mal rasé le frangin... Derrière, cela doit être la 4L d'une autre paire de frères, les Marreau. Quels bons souvenirs. Je vais commander le bouquin. Bien sûr il y a quelques anecdotes sur le premier Dakar et même vu du DC3, c'était coton ! Le DC3 en lui-même était déjà une aventure. Mais bon, c'était quant même nettement moins dur qu'en bas. Rien à voir. Qu'est-ce qu'ils en ont bavés... Nous avec le Dakota, nous avons démarré de Toulouse. Je me souviens que Jean-François Piot voulait que l'avion soit rempli à ras-bord de pièces pour les Honda 250 qui faisaient le rallye, mais cela faisait trop lourd. Et le pilote, Hugues de Mallet (de mémoire, à confirmer) ne voulait pas tout prendre. Alors, une partie du stock que l'on avait apporté est resté dans le hangar pour revenir chez Honda France. Nous avons fixé la cargaison comme on a pu, nous nous sommes installés et gaz. Seulement, l'avion était très très (trop ?) chargé. Et il a fallu tourner et tourner encore pour grimper suffisament pour passer les Pyrénées. Ca n'en finissait pas. Et à un moment, viva Espana et direction l'Afrique. Sympa. Le bruit et les vibrations des moteurs à fond quand on tournait en rond pour prendre de l'altitude... Inoubliable. Nous étions installés dans la carlingue bien attachés sur des sièges de Caravelle. Mais les sièges étaient à peine fixés au plancher. On a rejoint le rallye en Algérie. Puis on s'est pris une tempête de sable en arrivant à Agades. Le pilote s'est repéré comme il a pu sur le minaret, a fait une boucle à l'aveugle en descendant, et a tout laché quelques secondes plus tard. Bien vu. On était au-dessus de la piste ! Mais rien à envier au Marsupilami pendant quelques secondes. Un piston a lâché en vol (suite tempête ? Réparé sur l'aéroport de Bamako). Un jour, le même pilote s'est cogné la tête dans une petite antenne dressée sous la carlingue. Il a pris un marteau et voulait exploser l'antenne. Je revois encore le co-pilote (un grand type calme qui était là pour faire des heures de vol) le retenant en l'engueulant. Je crois que le pilote avait un petit coup dans le nez. Et le mécano. A l'en croire, il avait fait l'Aéropostale. Et il ne marchait pas à l'eau douce, lui non plus. La réserve obligatoire d'eau était en fait composé de deux gros "cubi". Celui du dessus, visible, c'était l'eau. Celui du dessous, caché par un grand tissu, c'était du rouge. Dans la voiture et dans la moto, il y a des allumés de première, mais dans l'aviation, ils ne sont pas en retard ! Very Happy
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Seb



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MessagePosté le: Mar 06 Juin 2006, 20:27    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Wahooo !!!! J'ADORE ça c'est du récit ... en effet dans les nuages il s'en passait de belle !
Connaissant mon goût immodéré pour tout ce qui ne touche pas terre, j'aurai été le pire des pires des passagers : "JE VAIS DESCENDRE CA PASSERA PAS C'EST SÛR !!!!!!" ...

Encore bravo pour ce bout de récit !

@ bientôt
Seb
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Jeff



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MessagePosté le: Mer 07 Juin 2006, 13:51    Sujet du message: Répondre en citant

Que du bonheur!!!!! Vraiment, ce Dakar 79 est source de récits plus extras les uns que les autres...
Pour visualiser un peu l'"engin", voici l'avion en question:



Tous les récits autour de cet avion vont dans le même sens...L'état de l'aéroplane et de l'équipage était plus que folklorique et c'est en soi un miracle que le DC3 ait pu décoller et se poser plusieurs fois sans se crasher!!!
Et c'est un bonheur que d'avoir un "survivant" avec nous pour nous conter les aventures de l'assistance Honda!!!!
A+
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e.sarel



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MessagePosté le: Mer 07 Juin 2006, 14:15    Sujet du message: Répondre en citant

des fous ... des fous ma pauv'm'dame !!!!

Laughing
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F. Gomis
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MessagePosté le: Mer 07 Juin 2006, 18:11    Sujet du message: DC3 anecdotique Répondre en citant

Quel plaisir de revoir le vieux coucou. Ceci dit, la grande Aventure, elle était en bas avec les concurrents et les vrais suiveurs. Notre petite équipe était là pour que les pilotes Honda vivent au mieux leur Dakar. Nous étions tous des pro de la moto (trois mécaniciens de compétition et deux pilotes inter vitesse/endurance) toutefois on peut dire maintenant que nous avions pas eu de formation sur la XLS 250 pour être opérationnels comme l'auraient souhaité certains concurrents. En fait nous ne connaissions pas cette moto à peine commercialisée et découverte au fur et à mesure des quelques problèmes de jeunesse survenus en cours de rallye. Il a fallu faire au mieux. Un ou deux pilotes nous ont engueulés, injustement à notre sens. Le fait que nous étions bénévoles n'a rien à voir. On avait accepté le deal proposé par Jean-François Piot, point barre. Mais il y a une sacrée différence entre un stand au Bol ou aux 24 Heures et le premier Dakar. On a terminé sur les rotules, très heureux pour ceux qui sont arrivés, malheureux pour ceux qui ont du abandonner. Je me souviens d'un pilote amateur hyper sympa. jean-Pierre Tonneline. Rapide et carré. Avec Piot et son Toy, on l'a retrouvé sur la piste que l'on a remonté à l'envers. Il avait cassé son moteur. Irréparable. Il a absolument voulu rester dormir en pleine brousse à côté de sa moto pour attendre le camion-balai. Je ne sais plus qui a parlé en premier de lion (le roi des animaux). A mon avis, il n'y a jamais eu de lion dans cette brousse, mais fatigue aidant, on s'était fait un plan comme l'on dit maintenant. Avec Piot, on en était malade de le laisser tout seul. Lui est resté impertubable. Je crois qu'il voulait profiter au maximum de l'Afrique, de sa magie. Dormir seul complètement paumé en pleine brousse, avec en plus de l'adrénaline, c'était pour ce pilote une manière de finir son Dakar en beauté. Je le revois encore quand nous l'avons laissé au soleil couchant. Il a bien sûr été pris le lendemain par les artistes du volant du camion-balai. Classe Tonneline. L'Aventure, c'était lui. L'avion est anecdotique. Ceci dit, à Toulouse avant de décoller, le pilote nous a fait visiter la cabine. Glup... Qu'en dire sinon qu'elle était très rétro. Il y avait une vieille lampe électrique à pile toute pourrie accrochée juste au-dessus de son manche à balai. Le pilote a juste dit que c'était pour lire les instruments la nuit ! L'éclairage des instruments ne fonctionnait plus. Et on a décollé ... de nuit... Ce n'était que le début !
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F. Gomis
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MessagePosté le: Mer 07 Juin 2006, 21:21    Sujet du message: Pas Bamako mais un peu chaud Répondre en citant

Avec le DC3 je ne suis pas sûr que c'est à Bamako que le mécano a refait le piston, je pense m'être trompé. Ca devait être à Niamey. Nous sommes restés deux nuits, le temps de recevoir les pièces et de réparer. L'avion était parqué sur une piste perpendiculaire à la piste principale. Il m'en est d'ailleurs arrivé une bonne. Je ne sais plus quand, je regagne l'avion et au lieu de marcher sur la piste, je coupe. Les herbes étaient assez hautes, j'avançais tranquillement. Soudain je me retrouve avec une mitraillette dans un trou de nez. L'avion du Président était attendu et deux militaires assuraient la sécurité cachés dans les herbes (je l'ai su après et il y en avait surement d'autres planqués). Je n'ai rien vu venir. Des pro les types. Il n'y a bien sûr qu'une chose à faire dans ce cas : NE PAS BOUGER. Ce que j'ai fait. Je n'ai même pas dit bonjour. Le second militaire me pointait le milieu du front avec un gros truc avec un gros canon. C'était moins gros qu'un tank mais plus gros que la mitraillette. Je n'y connais rien en armes. Et les deux paras Black étaient eux aussi très gros, surtout vus de près. Celui qui augmentait le diamètre de l'un des deux orifices de mon appendice nasal m'a demandé où j'allais. Ma réponse fut polie, courtoise même : "Je suis dans l'équipe Honda et je vais chercher des affaires dans l'avion qui est là-bas, Monsieur" (vous noterez le Monsieur, plus important qu'il n'y parait en la circonstance) dis-je en indiquant la direction du DC3 avec les yeux (SURTOUT NE PAS BOUGER). Ils me crurent, ce qui me combla d'aise. Le premier ôta le canon de sa mitraillette de ma narine, le second dirigea sa grosse Bertha ailleurs que vers mon front inquiet. "Vous avez des t-shirt ?" me demanda alors le même second. A votre avis, avais-je des t-shirts ? Plein, des tas, autant qu'ils voulaient. Et des beaux. Que quelques-uns de mes collègues du team Honda cessent de s'interroger sur la disparition d'au moins quatre t-shirts Honda de leurs sacs, sacs qu'ils avaient laissé dans le DC3. Le voleur, c'était moi. Parce que pour être sincère, après avoir dit : "Bien sûr, je vous en rapporte" aux deux soldats, je me voyais mal repasser devant eux les mains vides. Question d'éthique. J'ai donc été dans l'avion pour y voler les t-shirts des copains et les donner aux militaires. Pour le vol, il y a prescription. Le reste est encore aujourd'hui un souvenir épatant, formidable. Bon, j'ai un peu exagéré. Le canon de la mitraillette, il n'était pas dans mon trou de nez mais juste devant. Mais je vous assure que j'ai dit Monsieur. Et c'est une histoire vraie.
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Jeff



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MessagePosté le: Jeu 08 Juin 2006, 13:07    Sujet du message: Répondre en citant

On s'est permis de remettre la suite de ton histoire sur le premier post...Des anecdotes comme on en aime!!!! Et encore une fois, si le rallye est un ensemble d'aventures humaines liées à la course, les "à côté" du rallye ne sont pas dépourvus de faits croustillants et "fumants"!!!
J'ai retrouvé cette photo de l'assistance Honda lors du premier Dakar:



En cherchant bien, tu es peut-être quelque part en train de "mécaniquer"!!!!
Et juste en passant, il me semble d'après nos stat qu'ils étaient 31 à partir sur une Honda à Paris. 15 sont arrivés classés à Dakar, comme quoi, somme toute, l'équipe Honda s'en est pas trop mal sorti!!!!
Quant à J-P Tonnelline, nous essayons de rentrer en contact avec lui car il est un des rares à avoir participé à toutes les éditions traitées par Dakardantan. Pour ça aussi, chapeau bas!!!!
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F. Gomis
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MessagePosté le: Jeu 08 Juin 2006, 14:07    Sujet du message: Photo assistance Répondre en citant

Merci beaucoup pour la photo qui reflète exactement notre boulot. Je dois bien être quelque part. Ce n'est pas important. La Honda 250 XLS était une très bonne moto. Comme je l'ai déjà dit, elle était vraiment toute jeune, d'où deux ou trois défauts. Et il faut pas oublier que pour les pilotes comme pour les meules, les conditions étaient vraiment extrêmes. J'ai lu pas mal de témoignages sur votre site. On n'a effectivement pas beaucoup mangé et tout le monde s'est pas mal engueulé ! Nous, nous nous occupions des Honda totalement privées, et pas un de nos pilotes ne méritait le nom de poireau. Nous avions beau tous être rodées à la moto de haut niveau, nous nous sommes vraiment mis à leur service, on se sentait vraiment solidaires d'eux, même si l'un d'entre eux nous a pourri après. Pas grave. Jean-François Piot avait fait un boulot extra même si tout cela était vraiment une première. Et pour ne rien vous cacher, je suis très fier d'avoir été de cette époque épique. Je suis retourné deux fois sur le Dakar quand je travaillais pour l'ecurie Pernod (mon meilleur souvenir à Hubert Auriol et à Martine de Cortanze) et comme journaliste pour le Matin de Paris. Et bien ce n'était plus pareil. Il n'y a eu qu'une premier Dakar. Lapalissade ? Qu'importe. Thierry Sabine nous avait emmené dans une histoire folle. Ce type était quand même incroyable. Tout cela était incroyable. Et pourtant elles et ils l'ont fait et, derrière eux, nous l'avons fait. Un dernier mot sur mon frère Laurent. Il n'avait pas d'assistance, vous devriez trouver une demi-étape qui a été annulée (conditions trop dures) mais le frère l'avait gagné ... pour rien. Les trois derniers jours, le pneu arrière était collé sur la jante, complètement fichue, avec de l'araldite ! A l'arrivée, il m'a dit : "laisse tomber, c'est un truc de c...". Pourquoi ? Parce qu'en Afrique, par rapport au circuit, le terrain est plus fort que le pilote qui subit beaucoup plus qu'il ne contrôle. Et il devait estimer que le danger était trop imprévisible, trop vicieux. C'est du moins ce que j'ai compris. Alors il n'est pas revenu en moto et moi je n'ai pas cherché à y aller. Mais lui, et moi dans une moindre mesure, avions fait le principal : nous étions au premier Paris-Dakar. Un regret, non pas sur le rallye mais sur cette partie de l'Afrique que j'ai entrevue. Il y a toujours tellement de souffrance. Ce rallye, dont on ne sort pas intact, est un moyen de rappeler à tous ce qu'est l'Afrique, même si on va trop vite, trop fort et surtout sans lui donner assez.
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Jeff



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MessagePosté le: Sam 10 Juin 2006, 10:25    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
A l'arrivée, il m'a dit : "laisse tomber, c'est un truc de c...". Pourquoi ? Parce qu'en Afrique, par rapport au circuit, le terrain est plus fort que le pilote qui subit beaucoup plus qu'il ne contrôle. Et il devait estimer que le danger était trop imprévisible, trop vicieux. C'est du moins ce que j'ai compris.


Je comprends tout à fait qu'un pilote "pistard" expérimenté soignant au maximum son pilotage et ses trajectoires ne puisse pas retrouver ce qu'il affectionne dans les "Dakar". En ce qui concerne les premières éditions, celles dont on traite dans Dakardantan, je crois qu'effectivement, vous aviez raison...Le terrain imposait sa loi au pilote...Les citations nombreuses qui illustrent notre page d'accueil vont toutes dans ce sens. L'homme se devait d'être humble face à l'Afrique, au terrain, au climat, aux difficultés des pistes...Difficile à concevoir pour un pilote pro assurément, mais c'était peut-être aussi l'opportunité pour M. Tout le monde de pouvoir partir sur une course de ce type en osant se dire "et pourquoi pas moi?". Et par la même, faire rêver tous ceux qui restaient , et qui se posaient inévitablement la même question. Je crois que c'était ça aussi , la magie des premiers Dakar, oser croire que chacun avait sa chance...Actuellement, on en est en tout cas bien loin!
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F. Gomis
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MessagePosté le: Sam 10 Juin 2006, 11:58    Sujet du message: Mon frère laurent Répondre en citant

Vous avez entièrement raison, sur tous les points. Et c'est bien sûr à chacun de juger le degré de risque qu'il est prêt à prendre. Sur bike70.com, Laurent dit d'ailleurs qu'il a toujours gardé une marge de sécurité en moto. Convenez que sur le premier Dakar (et sans doute encore aujourd'hui), il devait être bien difficile de garder cette marge ! D'où sa réflexion (avec une formulation "à chaud", ne l'oublions pas puisque le lendemain de l'arrivée à Dakar). Après, il n'a pas changé d'avis. D'autres ont continué. Ceci dit, Laurent, très polyvalent, allait bougrement vite malgré cette marge de sécurité.
Autre chose, à propos d'avion, non plus du DC3 mais de Noratlas. Cela devait être au Dakar 81/82 (?), l'armée avait emmené des journalistes (dont moi) au dessus du désert en Noratlas. A un moment, le pilote a incliné l'avion et fait des cercles de plus en plus larges pendant peut-être un quart d'heure, puis l'avion a pris un cap et on est rentré. Nous nous sommes bien sûr aperçu que l'avion "tournait en rond". Un militaire nous a ensuite expliqué que le pilote à un moment donné avait eu un léger (le mot a été prononcé) doute sur sa position. Plutôt que d'insister dans une direction ou une autre, il a immédiatement réagit en faisant ces cercles de plus en plus grands pour retrouver un repaire visuel, ce qui devait effectivement obligatoirement arriver. Ca paraît logique comme cela mais encore faut-il prendre la bonne décision au bon moment, c'est à dire le plus tôt possible. Ils savent bosser quand même. Je disais dans un message précédent qu'il y en a des sévères aussi dans l'aviation. Le pilote du DC3 était un original. D'habitude, il transportait des poussins entre la Turquie et la France avec son Dakota (véridique) ou il effectuait des transports entre la France et l'Afrique. Ces derniers de quelle nature ? À mon avis, certaines fois, cela ne devait pas être du matériel de couture et ce qu'il y avait d'indiqué sur les papiers de transport ne devait avoir qu'un lointain rapport avec la réalité de la cargaison... Il nous a aussi parlé de transports au Tchad, sans nous en dire plus, au moment de la détention de l'archéologue française François Claustre enlevée en 74 et libérée en 77 par les rebelles du Nord. Est-ce vrai ? Impossible à vérifier. Bref, ce pilote était aussi un baroudeur. N'empêche que lors de la tempête de sable et de l'atterissage limite à Agades puis lorsque un moteur a laché, avec son "copi" qui n'avait apparement pas d'expérience de l'Afrique, il a, ils ont su quoi faire. Comme quoi les "volants" ont bien les pieds par terre, même si parfois l'un d'entre eux à une fuite à la cafetière.
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Jeff



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MessagePosté le: Sam 24 Mar 2007, 15:09    Sujet du message: Répondre en citant

Nous avons retrouvé une nouvelle photo de ce fameux DC3 qui faisait l'assistance HONDA:



La photo est en NB mais elle est d'époque!!!!
A+
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Jeff



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MessagePosté le: Mer 20 Fév 2008, 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

Nous avons rassemblé les souvenirs de François dans notre partie magazine ici:

http://www.dakardantan.com/magazine/Mon-frere-L-Gomis-No64-Suzuki-370.html

Le tout est plus lisible et est surtout agrémenté de quelques photos inédites, dont certaines nous ont été confiées par François Beau!!!! Merci à lui!!!
A+
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Seb



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MessagePosté le: Sam 08 Mar 2008, 17:34    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Nous venons d'ajouter à l'article une vidéo de Laurent sur la plage !
RDV ici : http://www.dakardantan.com/magazine/Mon-frere-L-Gomis-No64-Suzuki-370.html

A bientôt
Seb
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Je cherche une Terrot 125 ep après guerre, un Honda ZB original et Mini 4T
Monsanto
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