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Le Strakit n°138 du Paris-Dakar 1982…

 
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Jeff



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MessagePosté le: Lun 03 Oct 2022, 19:45    Sujet du message: Le Strakit n°138 du Paris-Dakar 1982… Répondre en citant

Le Strakit n°138 du Paris-Dakar 1982…Le buggy qui revient sur le rallye 40 ans après …

Le 31 décembre 2022, pour la troisième édition du Dakar Classic, un drôle de petit buggy va s’élancer sur le rallye…pour une seconde tentative !
Entièrement restauré par Fred Barlerin et son équipe commando, ce véhicule a en effet participé la première fois au Dakar il y a tout juste 40, au cours de l’édition de 1982.
Construit et piloté par Guy Lévy, associé à son excellent ami Jean-Jacques Maréchal, il faisait effectivement partie des 238 voitures engagées cette année-là !
Retour sur cette aventure débutée il y a 4 décennies et qui continue de générer du rêve encore aujourd’hui !

l’histoire commence bien avant ce Dakar 1982, en fait. Longtemps avant, à l’époque ou Guy Levy, fraîchement sortie de ses études de mécanique, est d’abord embauché chez Simca, puis Citroën avant de travailler à levallois chez Autobleu, un préparateur automobile spécialisé dans la modification et constructions d’arbres à cames et culasses destinés à la compétition (également spécialiste Weber pour la mise au point). Peu après il travaille encore chez Darena puis Beauzon, spécialiste de la préparation et réfection moteur (rectification équilibrage, réalésage..).

Vous l’avez compris, c’est bien la compétition automobile qui passionne Guy. Et il met son savoir-faire au service de ses propres clients quand il ouvre son garage à Gennevilliers avec un associé, ainsi qu’une station-service personnelle à Sarcelles, dans le Val d’Oise.
Parmi ses clients et amis (on verra que cette valeur d’amitié revient beaucoup dans cette aventure), on compte un certain…Thierry Sabine, qui vient faire entretenir et préparer ses voitures de rallye au début des années 70, comme l’Alpine 1300S avec laquelle il participe au rallye du Touquet ou bien sa Porsche 911 2,2l qui lui permet de remporter le « Tour de France National » ou bien encore le rallye de Picardie. En parallèle, Guy s’essaye aussi à la compétition, mais plutôt en circuit sur Alfa ou bien également Porsche 911.

Quelques années plus tard, Thierry ne peut plus faire préparer ses voitures chez lui. L’amitié, elle, est toujours bien évidement présente, et quand le Paris-Dakar est créé, Guy n’a qu’une envie,… y participer.
D’autant que lors de son service militaire, il a déjà eu l’occasion de découvrir Tamanrasset, In Salah, El Goléa et de tomber amoureux du désert. Il s’est même promis d’y revenir un jour, d’une façon ou d’une autre.
Et puis la vie a suivi son cours, le travail, le garage et station-service avec du personnel et son épouse, la famille qui s’agrandit, … le moment ne s’est pas encore présenté.

c’est sans compter sur d’autres amis (je vous avais prévenu !) qui avaient l’habitude de passer à la station, en la personne de Gilles Ouaki et René Lézy. Sans eux le rêve serait resté un rêve.
Le premier était à l’époque photographe pour le journal le Parisien libéré et le second responsable des magasin Camara, un des plus grands distributeurs de matériel photographique.

A la sortie de l’hiver 1981, ils discutent ensemble à la station et élaborent un projet. Grâce au financement du Parisien (Gilles) et de Camara (René) pour un peu plus de 50 % du projet, avec une participation de Guy, pourquoi ne pas engager un équipage et l’assistance sur le prochain Paris-Dakar 1982 ?

D’accord mais à deux conditions… Guy veut avoir le choix du véhicule et il a déjà une idée. Et surtout, il veut partir avec son ami très proche, Jean-Jacques Maréchal en tant que coéquipier !
Jean-Jacques est garde du corps, s’occupe de différentes personnalités dont Michel Barroin, ami personnel de jacques Chirac et alors président de la GMF. Il n’a quasiment aucune expérience ni en mécanique ni en pilotage, mais outre le fait d’être un ami très cher, c’est un homme sur lequel on peut compter en toute circonstance, capable de gérer des situations exceptionnelles, de garder calme et pragmatisme, bref, tout ce qu’il faut quand on part à l’aventure sur un Dakar !

En ce qui concerne le véhicule, comme on l’a dit, Guy a déjà son idée, qui s’appuie sur son expérience du terrain lorsqu’il effectuait son service militaire en Afrique. Il sait qu’un véhicule puissant mais surtout très léger peut se sortir de différentes situations bien mieux qu’un véhicule trop lourd ! La performance d’Hervé Cotel lors de la dernière édition, en 1981, le prouve complètement.
Du coup, Guy souhaite s’engager sur un buggy et surtout le construire … à sa façon !
Ainsi, il se tourne vers l’un des spécialistes de ce type de véhicules à l’époque, Strakit.
Cette société, fondée au début des années 70 par Michel Cattoire, jeune industriel français spécialisé dans le polyester, propose des buggy complets, des châssis ou des kits de transformation sur différentes bases dont plusieurs écument les pistes des rallyes tout terrain avec grand succès (champion de France par exemple en 1975 !)
En lien avec Armel Legourrierec et Didier Lefort, les animateurs de Strakit, Guy va donc acquérir une structure de buggy, en fait un habitacle et une carrosserie. Le reste, c’est-à-dire les trains roulants, les suspensions, le moteur la boite, il s’en occupe !

Son choix va d’abord se porter sur le choix du train avant qui va provenir d’une VW Coccinelle, plus léger que ceux des Combi. Le train arrière, quant à lui, sera issu d’une Porsche 911 avec des bras en aluminium. Les suspensions seront-elles aussi préparées avec le concours de De Carbon et Koni, qui vont proposer des amortisseurs avec tarage et clapets différents de la série, et spécifiquement dédiés à la compétition. Un ensemble De Carbon/Koni sera monté à l’arrière, alors qu’un seul de Carbon viendra amortir chaque roue avant. Plusieurs essais (environ 1000km) se feront d’ailleurs avant le Dakar pour affiner les réglages des différents amortisseurs
Cette première partie de l’assemblage de la voiture va se faire au domicile de Guy, et dès que le buggy est roulant, il va aller au garage à Sarcelles pour continuer la préparation.

Coté moteur, une opportunité va se présenter par…un autre ami de Guy, épaviste à Thiais. Au courant de son projet, il l’informe qu’il vient de récupérer une Alpine A310 accidentée, ayant à peine 15000 km au compteur et dont la mécanique est intacte !
C’est donc l’ensemble boite moteur de cette Alpine A310 qui va se retrouver dans le buggy ! Ce n’est pas un mince travail, car il faudra pour cela inverser le couple conique, accoupler la boite de vitesse et re-ponter le tout !
Pour plus de sécurité, Guy va d’ailleurs décider d’utiliser une boite de vitesse en échange standard Renault et se fournit directement auprès de Renault Compétition pour cette pièce.
Coté moteur, Guy va là encore faire parler son savoir-faire. Il choisit de monter des tubulures d’admission « Ferry », deux carburateurs triple corps Weber, un filtre à air d’origine Porsche plus un spécifique, deux collecteurs d’échappement Devil ainsi qu’une ligne d’échappement avec « silencieux » de la même marque (l’échappement était quasiment libre en fait !).
Coté autonomie, les réservoirs d’essence sont répartis de chaque côté du buggy avec deux outres spécifiques en plastique de 60 litres chacune plus 1 filtre en sortie de réservoir, accouplées à deux pompes à essence Bosch (une est de secours) permettant une gestion de l’essence équilibrée entre chaque réservoir. De plus, un système de filtration permet de nettoyer l’essence de mauvaise qualité avant qu’elle n’arrive au moteur ! (plus 6 filtres en assistance).
Au final, quand Guy fera des essais avec le buggy, le moteur délivre entre 170 et 175 cv, la plage d’utilisation maximale se trouvant autour de 6000 tours/min. Ça pousse fort !
Coté roues, Guy décide d’utiliser des superbes jantes Fuchs forgées (bien plus solides), de 6 pouces à l’arrière et 5 à l’avant. Elles seront montées avec des pneus spécifiques américains à l’arrière (achetés chez Pierre Fougerouse) et des Kleber à l‘avant. (Kleber leur fournira d’ailleurs des pneus de secours qui étaient montés à l’époque sur les Audi Quattro !).

Courant décembre, grâce à un travail acharné les soirs et les week-end, le buggy est quasiment terminé (environ 1000km d ‘essai). Guy et Jean-Jacques vont donc assurer une tournée promotionnelle dans plusieurs magasins Camara et au siège social du Parisien Libéré. Ils en profitent pour présenter également leur assistance, à savoir un Toyota BJ acheté par Guy chez Halt-up (et entièrement préparé par les frères Dominique et Pascal Vigneron), confié à Tony Georget, Michel Lortie (carrossier de métier qui sera le bienvenu dans la préparation du buggy !) et Jean Boulard. Chargé de pièces, il devra assurer sa mission d’assistance en cas de besoins.

C’est donc un team rutilant au complet qui se présente Place de la concorde, le 1er janvier 1982, dans leur livrée noire et orange du plus bel effet !

Le buggy vise une place dans les 30 premiers et est inscrit en catégorie deux roues motrices mais cette année-là, ils sont nombreux à revendiquer la possible victoire dans cette catégorie (une vingtaine de véhicules dont une dizaine d’autres buggys)
Quant au Toyota, avec son numéro 338, il fait lui aussi partie des presque 240 voitures à espérer rejoindre Dakar.

Au programme de cette édition 82, 3 semaines de course et plus de 10000 km à travers la France, l’Algérie, le Mali et le Sénégal ! Vous dire si la sélection sera rude et exigeante !
D’ailleurs, cette sélection sera très vite terriblement sévère avec Guy et Jean-Jacques… Trop vite même puisqu’à peine 8 km après la porte d’Orléans, alors que le buggy essaye de rejoindre la première spéciale chronométrée à Olivet, c’est la catastrophe… Le n°138 se gare sur le côté et s’arrête avec d’énormes problèmes de boite de vitesse. En effet, depuis le départ, Guy sent que quelque chose cloche lors des passages de rapports et d’un coup, il n’y a plus de deuxième vitesse…
Nos deux amis sortent du buggy et s’aperçoivent effectivement qu’un écrou qui est censé retenir toute la pignonnerie en fin de boite a disparu ! Non seulement il n’est plus là, mais en plus, l’écrou a creusé et perforé le carter d’huile !
D’ailleurs, en cherchant bien autour du buggy, Jean-Jacques retrouvera à une vingtaine de mètres ce fameux écrou. En le regardant de plus près, Guy comprendra ce qui s’est passé…Chez Renault, l’écrou a bien été serré (les pans marqués le prouvent) mais normalement, cet écrou aurait dû être écrasé et freiné à l’usine afin qu’il ne se desserre jamais. Et manifestement, cela n’a pas été fait ! Du coup, au bout d’un certain temps, avec les vibrations, il s’est desserré !! En perçant le carter de la 5ème vitesse et en perdant également le rapport de seconde vitesse !

Max Meynier, qui passe à hauteur du buggy, s’arrête et s’inquiète de ce qui pourrait être le premier abandon du rallye !! Ni une ni deux, un appel est lancé sur les ondes afin de tenter de trouver un carter et des joints pour rallier Sète, et une nouvelle boite de vitesse pour remplacer celle-ci !
La magie des Dakar va opérer et un concessionnaire Renault de Sète va proposer de leur vendre une boite de R30 d’occasion afin de procéder au remplacement !
En attendant, charge à eux de descendre à travers la France et de participer aux deux prologues. Malheureusement, le buggy, avec l’énorme retard accumulé est déjà hors course mais Thierry Sabine leur confirme qu’ils peuvent continuer à participer à l’épreuve et qu’ils rentreront dans ce classement spécifique « Hors Temps » !

Guy et Jean-Jacques remplacent donc l’écrou baladeur et le carter du mieux qu’ils peuvent. Ils réussiront à rejoindre Sète en participant tant bien que mal aux deux épreuves spéciales chronométrées à Olivet puis aux Garrigues.
En effet, sans seconde vitesse et donc impossibilité de rétrograder, le buggy va très souvent arriver sur les obstacles un peu trop vite, le faisant sauter comme un cabri avec pour conséquence une sollicitation très importante des amortisseurs avant. On verra que cela aura de grandes conséquences pour la suite. Mais Guy se classe 50ème aux Garrigues, signe que la voiture marche très fort !


A peine le second prologue terminé, nos deux amis vont donc rencontrer ce fameux concessionnaire de Sète et voir cette R30 providentielle. Un accord est passé, la voiture est achetée et la boite de vitesse récupérée.
Juste à temps pour embarquer sur le fameux Tipasa et traverser la Méditerranée, direction Alger la Blanche.
Ce voyage ne sera pas de tout repos pour notre équipage puisqu’il sera entièrement consacré à transformer cette boite de R30 afin de la coupler au moteur du buggy. Et ce n’est pas une mince affaire car il faut effectuer de nombreuses transformations dont inverser le couple conique afin qu’il soit dans le bon sens … et surtout le régler! Cela leur prendra tout le trajet, au fond de la cale du bateau !

Mais le 4 janvier, quand le buggy débarque en Afrique, après quelques centaines de mètres, l’échange de boites peut enfin se faire ! Et celle de la R30 possède bien son fameux écrou serré et surtout freiné !
Tout s’annonce donc pour le mieux malgré ce début si décevant !

Pourtant, au cours de cette longue liaison de près de 500 km jusqu’à Ouled-Jellad, Guy et Jean-Jacques vont s’apercevoir que le sort s’acharne sur eux.
En effet, lors d’une manœuvre, ils se rendent compte que la marche arrière ne tient pas et saute systématiquement. Après examen, ils constatent effectivement que la bille de verrouillage n’est pas présente. Aucun doute, elle a dû tomber pendant les modifications au fond du Tipasa et il y a fort à parier qu’elle soit encore quelque part dans la cale du Ferry !
Qu’à cela ne tienne, il faudra maintenir le levier de vitesse en position pour reculer !

Les premières vraies spéciales algériennes vont avoir lieu le lendemain lors de l’étape Ouled Djellal-Hassi Messaoud. Deux petites spéciales chronométrées qui vont rassurer l’équipage du buggy avec des temps corrects et surtout un moteur qui marche vraiment bien. L’équipage préserve le buggy qui a malgré tout déjà souffert, bien évidement avec sa boite de vitesse récalcitrante mais aussi avec des suspensions fortement malmenées lors des deux prologues ! Mais ils vont réussir à doubler plus de 60 concurrents au cours de la journée !!!
Quel dommage d’être hors classement, car le choix d’un buggy léger et puissant s’avère vraiment payant !

Pendant les 3 journées qui suivent, le buggy fait bonne figure, marche très bien et nos deux compères prennent enfin leurs marques. Il y a bien ce problème de marche arrière, mais bon au final, elle est rarement utilisée !
Le plus gros soucis concerne en fait les suspensions de la petite voiture. Elles montrent des signes inquiétant de fragilité et le terrain cassant de l’Algérie n’arrange rien.



C’est d’ailleurs ce qui va réellement causer l’abandon de notre petit buggy n°138.
La veille de la journée de repos, avant d’arriver à Gao, le train avant succombe effectivement, après un choc un peu plus violent que les autres. L’amortisseur avant gauche est complètement détruit, le paquet de lames est bloqué, et la roue touche la carrosserie ! Impossible de continuer et bien-sûr, pas de pièce de rechange dans la voiture !
Comble de malheur, le Toyota d’assistance qui avait lui les pièces de rechange ne passe pas par la piste principale et ne verra jamais le buggy arrêté sur la piste !
Guy et Jean-Jacques dit Jacky vont donc commencer à attendre l’assistance pendant de très longues minutes, puis des heures ! Quand le camion balai passe, ils sont certains que le Toyota va arriver et ne veulent absolument pas laisser leur petit buggy !

Hors course, très en arrière de la caravane du rallye, une nouvelle aventure commence alors ! Pendant deux jours, avec les maigres provisions qu’ils ont à disposition (20 litres d’eau et quelques conserves), ils vont remonter la piste en roulant extrêmement lentement afin de préserver le train avant. Ils ne dépasseront jamais les 10km/h !
Bizarrement, Guy et Jean-Jacques ne s’affoleront jamais, n’éprouveront aucune peur ni inquiétude pendant ce temps-là, au contraire, trouvant le désert absolument apaisant !
Au bout de deux jours, ils vont enfin rencontrer un camion autochtone qui remonte jusqu’à Tamanrasset. Ni une ni deux, le buggy est chargé à l’arrière du camion benne et l’équipage grimpe dans la cabine. Il leur faudra encore trois jours pour atteindre Tam, en forme mais épuisés (ils ont perdu 12 kg chacun !), et surtout avec le buggy sauvé !

Après un peu de repos bien mérité ( 1 nuit ), l’équipage va louer les services d’un vrai transporteur qui va ramener tout le monde (équipage et voiture) jusqu’à Alger où ils prendront le bateau pour Marseille, puis le train jusqu’à la Gare de Lyon.

Ce buggy va rester stocké pendant des années chez Guy Levy qui espère un jour repartir à son bord, accompagné de son fils. La vie en a décidé autrement, celui-ci étant attiré par la moto, puis le karting !
Remisé très longtemps quasiment dans l’état dans lequel il était à son retour du rallye, il sera finalement vendu en l’état, passe dans différentes mains, apparait même en vente sur « Le Bon Coin » avant d’arriver chez Frédéric Barlerin qui l’achète, sans le PRV ni la fameuse boîte, en 2021.

Un énorme travail de restauration complète a donc commencé depuis plusieurs mois afin de le préparer à affronter de nouveau les pistes du Dakar Classic 2023, soit 40 ans après sa première participation à l’épreuve ! Promis, on vous en reparlera et on va suivre ça de très près ! Comme quoi, le choix pris en 1982 par Guy et Jean-Jacques était bien le bon !

Le rêve continue donc, mais ceci est une autre histoire…
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