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F. Beau..tribulations d'un photographe sur le rallye (suite)

 
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Jeff



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MessagePosté le: Ven 24 Aoû 2007, 21:41    Sujet du message: F. Beau..tribulations d'un photographe sur le rallye (suite) Répondre en citant

François Beau, photographe de presse ayant suivi le Dakar depuis sa création (il était l'un des rares à suivre le premier!!!) nous a déjà raconté ses aventures lors de la seconde édition, en 1980.
Ici, il nous livre quelques uns de ses souvenirs, lors du 4ème Dakar, en 1982:

"J’ai déjà fait un petit résumé de mon deuxième Dakar, qui n’avait pas été on ne peut plus simple.
Le troisième posa beaucoup moins de problème, ayant passé un deal avec Lada pour acheter une voiture et pouvoir suivre le rallye d’une façon plus normale.



J’avais préparé la voiture avant le rallye, et je n’eu pratiquement aucun problème mécanique.



Le seul problème, a été, ce que j’avais dis dans mon petit compte rendu précédent sur le Dakar 1980, c’est que l’on ne choisit pas toujours son coéquipier qui est imposé, ce qui ne rends pas les choses toujours simples. Mais cela, c’est le problème de tous les concurrents. A mon premier Dakar, nous avions trouvé René Metge et son mécanicien, assis sur leurs valises en plein désert, et qui avaient quittés la voiture dans laquelle ils se trouvaient, pour incompatibilité de caractère.
Pour mon quatrième, cela a été moins simple.
Il y a d’abord eu la discussion sur le véhicule. Moi, je proposais un vrai tout terrain, quitte à reprendre une Lada. C’est une voiture un peu juste, mais, bien préparée, on peut suivre tout le parcourt sans problème et c’est une bonne petite voiture. Malheureusement, ma direction, faisant fi de mon avis, décida, pour des questions de rentabilité, d’acheter une Peugeot Dangel, car Dangel nous faisait un super prix.




Normal, ils n’arrivaient pas à vendre leurs voitures. Au nom de Dangel, je revoyais les problèmes apparaitre. Ils décidèrent donc d’acheter ce 4 roues motrices, car ce n’est pas un tout terrain, et proposèrent que deux photographes de l’agence fassent le rallye avec ce véhicule, plus un touriste payant. Un accord avait été passé avec 4x4 magazine, dont Laurent Gomis était le rédacteur en chef. 4x4 Magazine participait à l’achat de la voiture avec l’agence, et nous donnions à préparer la voiture chez un préparateur, qui franchement, fut assez nul.
Laurent, qui devait effectuer le bouclage de son journal, devait nous retrouver vers Gao.
Il fallait donc préparer la voiture pour deux photographes de l’agence, un autre et moi, et un touriste, qui ferait la moitié du rallye. Rien de plus débile que de mettre un touriste avec des gens qui travaillent, car nos buts sont différents. Je m’occupe donc de préparer la voiture avec Laurent et le préparateur, mais il est pratiquement impossible de faire un tout terrain avec un quatre roues motrices, qui sont deux voitures de conception complètement différentes. Le Dangel est une 504 Break de série, sur laquelle on a mis les 4 roues motrices. J’avais suggéré que l’on reprenne une Lada, mais je m’étais fait jeter. Le photographe est en général parti négligeable et son avis ne compte pas, du moment que la production de photo est bonne. Nous préparons donc la voiture comme nous pouvons, mais c’était pratiquement mission impossible. Evidemment, au retour, cela a été de ma faute.
Le touriste nous posait des problèmes pour la préparation. Il fallait monter l’arceau de sécurité que nous avions récupéré deux jours avant le départ, placer le réservoir supplémentaire où l’on pouvait, mais ce touriste nous prenait toujours de la place et l’arceau avait un tube en biais qui nous gênait dans cette préparation pour trois personnes.
La voiture fut prête la veille du départ, et je suis parti, ou nous sommes parti avec mon coéquipier du précédent rallye, et notre touriste. Il n’y a pas de petites économies, car le touriste payait sa place. Je ne préfère pas revenir sur ce problème.
La veille de l’embarquement à Séte, j’avais mangé des huîtres à Arles, et j’ai été malade à crever pendant toute la traversée et les deux jours qui ont suivis, jusqu’à Hassi-Messaoued. Mon coéquipier s’est évidemment plaint après le rallye comme quoi je ne voulais pas travailler, que je faisais semblant d’être malade, et de toutes sortes de choses."

La suite très bientôt!!!
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Jeff



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MessagePosté le: Mar 28 Aoû 2007, 18:34    Sujet du message: Répondre en citant

La suite des aventures de François Beau:

"Cela n’a pas posé trop de problème jusqu’à Hassi-Messaoued, si ce n’est notre touriste qui, quand nous voulions repartir rapidement, se trouvait en haut d’une dune à se promener, a faire des photos de paysages ou de pierres. Normal, il avait payé sa place, alors il se promenait.
Nous sommes arrivés à Hassi-Messaoued en fin d’après midi. Impressionnant, toutes ces torchères.



Le soir, après le dîner, nous nous sommes dit que nous pourrions prendre un peu d’avance, de nuit. Nous sommes donc parti avec le Road Book, de nuit, mais c’était mission pratiquement impossible. Les GPS n’existaient pas, et la boussole était le seul moyen de se diriger avec le Road book. Mais la nuit, le road book ne sert pas à grand-chose. On ne voit pas les repères. Nous sommes donc parti, en longeant un pipe line, Puis peu de temps plus tard, nous ne savions plus où nous étions. Nous avons vu les feux d’une autre voiture qui se trouvait devant nous et qui devait essayer de faire la même chose. Et là, nous avons dû utiliser la boussole, le road book indiquant des caps. J’avais pris la boussole pour essayer de nous diriger, mais le terrain était trop accidenté et c’était pratiquement impossible, ne sachant pas où nous étions. Nous nous retrouvions toujours dans des pentes qui n’étaient pas engageantes. C’est là que notre touriste s’est manifesté…… Cela nous a permis d’avoir un cour « d’utilisation de la boussole », que je ne suis pas près d’oublier………Vous n’y connaissez rien ! Moi, j’ai fait du bateau, et je vais vous montrer comment on se sert d’une boussole……. Nous n’avions rien à perdre. Je lui donne donc le compas, il le regarde, et nous dit, tout droit. Après 500 mètres, il nous fait arrêter, et nous dit : maintenant à gauche pendant 200 mètres. Puis, plus tard, à droite. Je me suis vraiment demandé si il nous prenait vraiment pour des imbéciles. Je pense d’ailleurs que ce devait être le cas. C’est souvent difficile de se diriger le jour, mais la nuit, c’est impossible. Nous avons réussi à revenir au camp pour y dormir, car nous n’avions pas roulé longtemps. Nous sommes repartis le lendemain matin, après avoir fait des photos au départ. Ce n’est que plus tard que cela a commencé à se gâter. Entre Hassi-Messaoued et Tamanrasset, il y avait un ravitaillement pour les concurrents moto. Sabine avait fait amener un camion citerne de carburant, et chacun leur tour, les motos faisaient le plein.



Au moment de repartir, nous nous apercevons que notre réservoir d’essence fuit. Mais fuit beaucoup. Il n’était pas protégé, c’était une voiture de tourisme, et une pierre avait dû percer ce réservoir. Il n’était d’ailleurs pas percé, mais comme fendu. Heureusement, nous avions encore le supplémentaire qui était assez conséquent, mais pour la suite ???
Nous repartons donc, puis peu de temps plus tard, nous entendons des bruits de cognement sous le moteur, la tôle de protection tapait sur la boîte ou le moteur. On s’arrête, et, effectivement, la boîte de transfert tape sur la tôle. Comment cela peut il se faire ?
Arrêt. Je retire le sable et les pierres qui se trouvaient sur la protection et décide de desserrer la tôle, pour laisser plus de place sous le moteur, en me disant que je verrais cela plus tard.
Nous sommes au milieu de l’étape et nous n’avons pas trop de temps pour étudier plus profondément le problème. Nous repartons. Plus de bruit, tout va pour le mieux. Jusqu’à ce que le bruit recommence. Nous verrons cela à l’étape. Nous arrivons sur la Transsaharienne. Sur la route ! Bitumée ! Façon de parler ! Ceux qui ont fait le rallye savent ce qu’est cette route. Un grand nid de poules avec un peu de bitume par endroits. C’est mon coéquipier qui conduit, et je me demande si il a bien vu que nous n’étions pas sur une autoroute et qu’il y avait des trous avec des rebords de 10 centimètres. Cela n’avait vraiment pas l’air de le gêner car il roulait comme si c’était du billard.
Il est plus vieux dans la maison que moi, donc, je n’ai pas la parole. Je lui dis d’y aller molo, mais sans grand résultat."

A+ pour la suite!!!
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Jeff



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MessagePosté le: Dim 02 Sep 2007, 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

La suite:

"Nous arrivons donc à Tam pour faire le plein, et là, ma main tombe par hasard sur une vis qui se trouve à la base du changement de vitesse.Je m’aperçois que les 4 vis tournent. Que sont ces vis ? Vite vu. Ce sont les vis qui supportent la boîte de transfert.
Voila notre problème de bruit sur la plaque de protection !. Nous sommes seulement en train de perdre la boîte de transert. Je sors donc les outils, car la mécanique a l’air d’être une chose entièrement étrangère à mon coéquipier, ou il ne veut pas se salir les mains. Et en resserrant ces boulons, je m’aperçois que les ouvriers de chez Dangel, n’ont pas enlevé le Rubson qui couvre le dessous de la voiture, et ont vissés la boîte de transfert, comme cela, sur le chassis passé au Rubson. Cela a chauffé, le Rubson a fondu, et tout s’est desserré. Plutôt nul de la part de Dangel.
Donc, resserrer les boulons de la boîte, bloquer les boulons, et refixer la tôle de protection sous la voiture. Actuellement, nous n’avons plus de réservoir central et des jantes au carré, car le petit tronçon de Transsaharienne, n’a pas arrangé les choses. Je me demande d’ailleurs comment nous n’avons pas crevés. Les pneus doivent être bons. Bien, je passe la première, accélère, le moteur monte en régime et nous restons sur place. Damned, comme on dit je ne sais où. Encore un problème. Nous ne sommes que le troisième jour. Super, la Dangel. Merci mon agence. Vous m’avez fait un beau cadeau. Mon « coéquipier » a l’air de s’en foutre. L’année précédente, il avait décidé que l’on quitte le rallye pour aller directement à Dakar, 3 jours avant l’arrivée, quand nous étions rentrés au Sénégal. Je me remet dessous, et m’aperçois que la goupille qui sélectionne les vitesses, sur le levier de changement de vitesse n’est plus là. Impossible de changer de vitesse. Je cherche un morceau de fil de fer, et c’est réparé. Il faudra quand même vérifier tous les jours. Je peux continuer dans la queue pour faire le plein.
La prochaine étape est longue, je ne me souviens plus de ce que nous avions prévu pour la suite.
Des jerricans, peut être ?
Nous avons dû dormir à Tit, car je ne me souviens pas être allé à Tam cette année là.
Après avoir envoyé des photos je ne sais plus comment, j’ai dû les confier à quelqu’un d’Africatour qui devait repartir je ne sais plus où, puis les donner à quelqu’un d’autre, pour les rapatrier sur Paris. Ce qui m’a toujours étonné, c’est que j’ai toujours donné mes bobines à des gens que je ne connaissais pas, et elles sont toujours arrivées.
Nous dormons donc à Tit. L’étape du jour, était Tit-Timéaouine.
La traversée du Sahara en travers. Une piste interdite. Une belle balade, pas évidente, car très peu fréquentés.
Nous partons donc un peu en avance pour gagner du temps et voir les concurrents sur le parcourt, nous faisons doubler très rapidement par Jacky Ickx et Brasseur sur la Mercedès. Roulons un peu, nous faisons doubler par un concurrent qui nous arrête, et nous demande, si, la roue, la bas derrière ne nous appartenait pas ? Nous allons vérifier, et effectivement, c’est la nôtre. Nous avions renforcé beaucoup de choses, mais nous n’avions pas pensé à cela. Nous mettons la roue dans le coffre, et repartons. La voiture commençait à tomber en morceaux.
Une heure plus tard, nous passons sur une petite bosse et voyons apparaître à travers le capot, les deux amortisseurs. Ils avaient traversés les supports de fixation supérieurs, et fait des bosses dans le capot. Là, c’est plus grave. Je dirais même que ce n’était pas réparable.
La petite balade dans les nids de poule avait laissée des traces. Que faire ?
Pas grand-chose. Mon coéquipier « supérieur » me dit,….. et bien tu continues, nous , on rentre. C’est fou ce qu’il avait envie de suivre ce Rallye.
Le problème était également Laurent Gomis qui devait prendre sa place dans la voiture, en échange de notre touriste.
Ca, cela ne m’a pas étonné. Il n’avait déjà pas envie de suivre ce rallye, alors il avait une bonne raison pour se défiler. Je me demande même pourquoi il était venu!!"

A+
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Jeff



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MessagePosté le: Dim 13 Jan 2008, 16:14    Sujet du message: Répondre en citant

Après un interruption de quelques temps, voici la suite des tribulations de ce Dakar 82 vu par françois Beau, photographe chez DPPI...

"L’année précédente avec la Lada, il était arrivé en avion à Gao, car une place s’était libérée dans la Lada. J’avais donc traversé seul, le sahara entre Tam et Gao, accompagné par Michel Guégan et Klein qui étaient sur une Mercédès.



Il faut dire qu’il y avait eu un gros problème. Je partageais la Lada avec un Italien, Allexandro Bacchi qui était copain avec trois journalistes Italiens qui faisaient l’assistance pirate d’une Olio Fiat. Nous avions fait le départ à Guerada, pour court-circuiter les deux jours suivants, et pour être à l’arrivée à Tamanrasset. Ils me suivaient sur la Transsaharienne, et je les avais perdu de vue dans les gorges d’Arak, roulant un peu plus vite qu’eux, ne voulant pas arriver trop tard à l’arrivée de l’étape.
C’est là, qu’une heure plus tard, une voiture qui arrivait, nous a appris que les trois journalistes qui étaient dans la Fiat, étaient partis en tonneaux, avaient été éjectés, et s’étaient tués tous les trois. La voiture était beaucoup trop chargée, et le toit était en toile. Sale coup. Mon coéquipier, Alexandro Bacchi, décida d’abandonner le rallye en même temps que le retrait de la Fiat officielle, n’ayant plus de raison de continuer. C’est pour cette raison que j’avais fait la traversée avec Michel et que j’étais seul dans la Lada.



Donc, pour reprendre le cours des évènements, la Dangel rentre sur Paris, et moi, je me retrouve, en plein Sahara, entre Tam et Timéaouine, à pied, avec une gourde et mon sac.
Aucun concurrent ne peut me prendre sous peine d’être mis hors course.
Mon seul espoir, est que le car de Presse, Sabine avait bien fait les choses, se trouve derrière et puisse me prendre. J’ai donc attendu 2 ou 3 heures appuyé à une borne.



Des concurrents se sont arrêtés pour me demander ce que je pouvais faire là. Et, par miracle, le car de presse est arrivé. Ils avaient été prévenus pas mes équipier, que j’étais à pied, quelque part, devant.



J’ai retrouvé dans le car quelques photographes, Yan Arthus Bertrand, Isabelle Bich, Maindru, des attachés de presses de différentes marques ou des sponsors. Si je me souviens bien, cela coûtait une somme non négligeable la place. Nous avons dormi à Timéiaouine, et sommes repartis le lendemain. Comme je connaissais la piste, on m’a demandé où il y avait des beaux paysages pour faire des photos. Après les arrêts photos, nous sommes donc allés jusqu’à l’étape qui était Gao, où on nous a recommandé d’aller dormir chez l’habitant. C’est le Maire de Gao, qui avait demandé cela, car nous aiderions le village. Nous avons donc trouvé une famille d’accueil, où nous avons dû nous retrouver à six dans une pièce sans fenêtre, sur des paillasses. Nous pouvions nous laver car il y avait l’eau courante dans la cour, que l’on nous amenait par seaux, dans une petite pièce, pour nous les verser sur la tête. Le rêve. Une journée de repos et traversée du Niger le soir. Le rallye faisait une boucle pour revenir sur Gao.
Le car, c’était très bien…..si on était assis vers l’avant, car, plus on était à l’arrière, plus on sautait haut. Il fallait donc parfois rester debout, cramponnés aux battes de fixation des sièges, et amortir les secousses avec les jambes. Nous avons donc dormi en route, étant trop lent pour suivre tout le parcourt, les avons vus revenir le lendemain (peut être mais ce n’est pas certain), et nous sommes retournés dormir dans nos maisons africaines respectives."

A bientôt pour la suite!!!
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Jeff



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MessagePosté le: Lun 28 Jan 2008, 21:38    Sujet du message: Répondre en citant

Suite et fin des tribulations de François beau, notre photographe préféré, lors de ce dakar 82:

"A Gao, Gomis m’a désespérément recherché, et nous ne nous sommes retrouvés que quelques jours plus tard. Il s’était débrouillé de son côté , par lui-même. Mais il était inquiet de ne pas me trouver avec la voiture.




Nous avons fait le départ de Gao, avec un magnifique lever de soleil et avons continué sur Tombouctou. J’allais voir Tombouctou, un de mes rêves, car j’avais dû court-circuiter ces deux étapes l’année précédente, en allant directement à Mopti. Il devait y avoir une journée de repos à Tombouctou, car je me souviens être allé visiter la très vieille mosquée, puis la maison de René Caillé, dans cette ville du bout du monde.




Cela a dû beaucoup changer depuis 25 ans. Le soir, un des organisateur viens me dire que j’étais bien gentil, mais qu’il faudrait peut être payer ma place Que les autres payaient, et moi pas, et que ce n’était pas très normal. Donc…….C’était vrai ! C’était tout à fait normal, mais pour moi, le car, cela ne me laissait pas l’indépendance dont je voulais.
Et, miracle, le lendemain matin, je me fais réveiller par une charmante photographe, que je n’avais jamais vue avant, et qui me dit qu’elle a une place dans sa voiture, que si cela m’intéresse, je peux venir avec elle et son copain. Et comment, cela m’intéresse !!



Cela l’intéressait également de m’emmener car il y avait encore des endroits que je connaissais, et comme c’était la première fois qu’elle venait dans ce coin, je pouvais peut être les aider.
Ce que je peux dire, c’est que c’était bien sympathique de sa part, et que je lui en suis encore vraiment reconnaissant. Ces derniers jours furent super pour la photo.
Elle avait un Toyota, châssis court, faisait de la photo, et nous avons vraiment trouvés de très beaux endroits. Je ne me rappelle pas son nom. Véronique, peut être ?. Qu’elle trouve ici, tous mes remerciements.



Je suis resté avec eux plusieurs jours jusqu’à Nioro du Sahel, où j’ai pris un avion, le lendemain, pour Bakel, pour les retrouver, au gué du fleuve Falémé, avant de rentrer au Sénégal.

Maintenant, ils ont construit un pont. Et nous avons terminé vers Dakar.
Ce Dakar a été moins difficile que le second. Mais chaque Dakar est une aventure, et c’est ce que, en définitive, chacun recherche. Plus on en bave, plus on est content. Pas forcément pendant, mais après."

Un immense merci pour ces souvenirs de François.
Un article plus "construit" avec d'autres photos de François Beau sera bientôt consultable dans notre partie MAGAZINE
Dès qu'il est en ligne, on vous tient au courant!!!!
merci encore François beau pour tout et A+
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Jeff



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MessagePosté le: Mar 05 Fév 2008, 08:19    Sujet du message: Répondre en citant

ça y est...Nous avons mis en ligne dans notre partie "Magazine" cet article de François Beau sur son Dakar en tant que photographe presse en 1982.
Nous l'avons illustré des photos de François qu'il a réalisées cette année-là.

http://www.dakardantan.com/magazine/Tribulations-d-un-photographe-2.html


Merci encore à François pour son récit et tout ce qu'il a accepté de partager!!!! Que du bonheur!!!
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